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Instant Critique : Balatro

Vous qui lancez ce jeu, abandonnez tout espoir d’aller vous coucher tôt. Mais bon au moins vous ne perdrez pas d’argent au casino.

Nom : Balatro
Développeur : LocalThunk (Canada)
Éditeur : Playstack (Angleterre)
Date de sortie : 20 février 2024
Support : PC, PS4, PS5, One, Series, Switch

Dire que ce jeu est fait par une seule personne. Il suffit parfois d’avoir la bonne idée, et pouf, un million de ventes ! Je pense que lui-même ne s’attendait pas à un tel succès.

Le principe de Balatro est relativement simple. Vous avez des cartes et vous devez faire des combinaisons de poker pour marquer des points. Vous devez atteindre un certain score pour pouvoir passer à la manche suivante. Bien sûr le nombre de points demandé augmente avec le temps et à intervalle régulier vous jouez avec une condition plus ou moins encombrante (les piques ne comptent plus, deux cartes sont défaussées après chaque main jouée, etc.). Évidemment, si à la base on vous demande 300 points, à la fin ce n’est pas moins de 100000 points qu’il faudra faire. Et autant dire que ce n’est pas avec des mains à 150 que vous allez y arriver.

À chaque fois que vous jouez une main, la valeur d’accord est ajoutée aux jetons multiplié par un nombre dépendant de la main jouée. Bien sûr, un carré rapportera plus qu’une paire (quoique, il est possible d’augmenter les bonus d’une main donnée, donc il peut parfois être plus rentable de jouer une paire qu’un brelan). Et puis vient les jokers. Ceci vont ajouter soit des points, soit améliorer le multiplicateur sous certaines conditions : une couleur de carte, un type de main, la valeur de la cartes, etc. Une fois la main jouée, tout ce beau monde va se déclencher jusqu’à provoquer des scores complètement fous. Du moins si vous trouvez la bonne synergie. (Un joker qui transforme toutes les cartes en figures et un autre qui donne +5 au multiplicateur par carte figure, ça fait quelques dégâts. Tant que vous ne tombez pas sur la blinde qui cache toutes les cartes figures.)

Si à la base vous avez les 52 cartes d’un jeu de base, vous allez très vite pouvoir ajouter ou modifier les cartes de votre jeu. Le but était évidemment de pouvoir plus facilement faire certaines mains. Il est évident qu’il est plus facile de faire une couleur si vous avez 20 carreaux dans votre jeu. Après chaque blinde, vous avez la possibilité d’acheter des jokers plus ou moins rares (sachant que des formes alternatives des jokers donnent des bonus supplémentaires). Vous pouvez aussi acheter des cartes de tarots qui pourront modifier le jeu, des cartes planètes pour augmenter telle ou telle main, des coupons qui offriront des bonus permanents et bien sûr des cartes à mettre dans votre jeu. Évidemment, d’une partie à l’autre vous ne jouerez pas de la même façon, et il m’a fallu 12 heures pour gagner ma première partie.

Le jeu est décrit comme un rogue-lite, mais bizarrement, j’aurais plus dit rogue-like. Alors bien sûr, plus vous jouez plus vous allez débloquer des jokers et des jeux, mais au début de chaque partie, ça sera toujours plus ou moins la même base si vous prenez le même jeu. Mais quoiqu’il en soit, aucune partie ne sera comme une autre. Et c’est peut-être ça qui rend le jeu aussi addictif.

Alors le jeu est simple graphiquement, il n’y a pas grand chose à y attendre. Rien de spécial non plus côté musique, si ce n’est ces bruits quand vous faites des combinaisons et que les points s’enchaînent qui font bien plaisir à entendre. Pour la durée de vie, difficile à dire. Une partie peut durer 1 minutes comme 20 minutes, il existe un mode infini, mais je pense que ça part très vite en couille sur les valeurs demandées. Une partie s’achève de base quand vous battez la 8e blinde boss.

Évidement le jeu est bon, maintenant on peut pas nier son côté addictif qui peut être dangereux pour certains. Mais ça peut être un bon jeu à faire dans le train (j’ai pas testé la version Switch ceci dit). Après le jeu est à 14€, même à plein tarif il ne reste pas cher.

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Instant Souvenir : Crisis Core : Final Fantasy VII

« Quel est ton rêve ?
– Devenir un héros !
– C’est bien, les rêves impossibles sont les meilleurs. »

Nom : Crisis Core : Final Fantasy VII (Réunion)
Développeur : Square Enix (Japon)
Éditeur : Square Enix (Japon)
Support : PSP puis Switch, PS4/PS5, One/Series, PC
Date de sortie : 20 juin 2008 sur PSP, 13 décembre 2022 pour le reste

À ma grande surprise, je n’avais toujours pas écrit d’article sur Crisis Core. Il faut dire que j’avais fait le jeu sur PSP et que j’avais oublié une grande partie du jeu avant de le refaire sur PS4. J’en gardais de bons souvenirs, mais en le refaisant, il y a des trucs qui font quand même tâche. Et comme je viens de le platiner sur PS4, je peux enfin en parler.

Si les événements de Crisis Core se passe avant, on y voit beaucoup de personnages qui sont présents ou évoqués dans le jeu original. Dans ce jeu on incarne Zack, SOLDAT de 2e classe qui sera très vite promu en 1ère classe. Et très vite le SOLDAT va partir à vau l’eau quand l’un des premières classe Génésis va manquer à l’appel. Forcément ceux qui ont fait FF7 savent qui est Zack et une partie de son histoire. Et quel est son destin.

Il s’agit d’un action RPG, en fonction des matérias équipées, on a accès à diverses actions ou magies. Les matérias permettent aussi d’augmenter les attributs de Zack, même s’il faudra souvent passer par des quêtes annexes pour trouver des matérias avec de gros bonus. Ces quêtes annexes sont d’ailleurs assez importantes car elles permettent d’avoir accès à des bonus impossibles à avoir en faisant le mode histoire, ainsi qu’obtenir des accessoires complètement abusés. J’avais manqué 2 trophées parce que j’avais pas parlé à un PNJ au chapitre 5, j’ai donc refait le jeu en NG+. J’ai juste roulé sur tout. Faut dire que j’avais une bonne partie des matérias qui m’avait servi à occire le boss le plus difficile du jeu.

Comme je l’ai dit, j’ai fait le platine du jeu. C’était pas une bonne idée. Certains trophées sont liés à des mini jeux qui sont souvent d’une difficulté absurde en plus d’être chiants. Heureusement, il n’est pas obligatoire de les faire, seules les missions annexes sont réellement utiles au jeu. Remarque, il y en a 300, et certaines sont réellement frustrantes vu leur difficulté. Mais à côté l’histoire devient plus simple, même si parfois on peut mourir de façon bête, surtout avec des ennemis qui utilisent des changement de status comme Mort Subite.

Ça fait plaisir de voir quand même le jeu remis au goût du jour, même si j’avais bien apprécié sur PSP. Par contre le « activate combat mode » et le « conflict result » avant et après chaque combat, ils auraient pu l’enlever. Surtout quand on enchaîne les combats. J’ai mal à la tête rien que d’y penser. Pour la durée de vie, j’ai fait le platine en 35 heures je crois, en ligne droite et sans tout faire, on doit être aux alentours de 20. Faites juste ce dont vous avez envie et ne vous prenez pas la tête.

J’avais trouvé la version Reunion pour 20€, donc le jeu ne vaut plus grand chose aujourd’hui et sa côte ne devrait pas monter (par contre son steelbook ça c’est une autre histoire). Après je comprends que certains préfèrent faire Remake et Rebirth, mais pour être honnête, je n’aime peut-être pas assez FF7 pour les faire.

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Instant Souvenir : Hell Pie

C’est l’anniversaire de Satan et vous êtes chargé de faire son gâteau. À vous de trouver les meilleurs ingrédients pour satisfaire le seigneur des enfers.

Nom : Hell Pie
Développeur : Sluggerfly (Allemagne)
Éditeur : Headup Publishing (Allemagne)
Date de sortie : 21 juillet 2022
Plateforme : PC, PS4, PS5, One, Series, Switch (partout quoi)

Comme d’habitude, c’est un jeu que j’ai découvert grâce à Bibi300. Je l’avais mis sur ma liste de souhait sur PS4, mais il a jamais été en promotion. Jusqu’à ce qu’il soit dans le Monthly Humble Bundle. Du coup je l’ai fait sur PC. Et je viens de voir qu’il est actuellement en promotion à 10€ sur Switch, même si j’ai franchement peur de cette version.

Parlons un peu du jeu. Vous incarnez Nate, le démon du mauvais goût et vous êtes chargé par Satan de lui préparer son gâteau d’anniversaire. Votre but sera donc d’aller récupérer des ingrédients tous plus dégoûtants les uns que les autres pour la préparation. Et vous l’aurez compris, ce jeu n’est pas pour tout le monde, on est dans la lignée d’un Conker Bad Furday. Clairement, c’est dégueulasse. Donc éloigner les marmots quand vous y jouerez. Le jeu est toutefois bourré de références, que ce soit au jeu vidéo ou au cinéma.

Il s’agit d’un jeu de plateformes, mais pour vous déplacer vous avez un angelot nommé Nugget attaché à l’une de vos cornes. Grâce à lui vous pouvez vous maintenir dans l’air et enchaîner les sauts voire gagner en hauteur pour atteindre certaines plateformes. En revanche, vous allez tomber. Beaucoup. Et les points de réapparition dans les 4 mondes sont assez éloignés les uns des autres. Et on ne peut pas se téléporter d’un endroit à l’autre sans être à un point de téléportation. Vous pouvez aussi vous servir de Nugget pour taper les ennemis. Au sol ça va, mais j’ai souvent raté mes cibles en l’air. Vous avez aussi des cornes qui vous donnent des capacités spéciales comme aller plus vite ou vous suspendre à des fils spéciaux.

Le jeu a un paquet de choses à récupérer : des conserves pour avoir des compétences avec Nugget, des têtes de chèvres qui serviront à débloquer les cornes (que vous débloquez après une scène pleine d’amours), des chats dorés et cristaux qui serviront principalement à acheter des tenues à vos personnages (on en trouve aussi dans les mondes). Et bien sûr les ingrédients (certains sont d’ailleurs récupérable dans le hub central). Dans les 3 premiers mondes, 3 ingrédients se trouvent dans l’environnement et les 3 autres sont obtenus après avoir visité des lieux spécifiques dans chaque monde.

Les graphiques font clairement le taf, et ça permet de tourner sans consommer trop. Même si le jeu rame sur le boss de fin. Les musiques participent bien à l’ambiance, avec une musique en français dans le restaurant du 2e niveau. Il y a aussi la musique de la boîte de nuit du 3e niveau qui a un thème chanté. J’ai fini le jeu à 90% en 11 heures, je pense que le 100% doit pouvoir se faire en une quinzaine d’heures, selon que vous utilisiez une soluce ou non (certains trucs sont quand même bien planqués).

Si vous aimez les jeux de plateformes, vous y trouverez largement votre compte. Il est parfois frustrant, mais ça reste un bon jeu. Et il n’est pas spécialement cher, de base il est à 20€, si vous attendez les soldes vous le trouverez à 10€, ça les vaut largement.

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La lumière d’Illumis

C’est bizarre, mais je suis autant excité que j’ai peur de ce Légendes Pokémon Z-A. Excité parce que le retour à Kalos signifie le retour des méga-évolutions, feature au combien adorée par les joueurs que Game Freak avait abandonné. Surtout qu’on continuait à le voir dans l’anime, de quoi bien nous faire rager. Et puis c’est Kalos, on joue à domicile. Mais au final, on n’a rien vu. Et surtout, ça reste Game Freak et ça va sortir sur Switch. Alors je tire peut-être sur l’ambulance, mais on va pas se cacher que Game Freak a un gros problème pour faire des jeux beaux visuellement. Même si la Switch ne les a probablement pas aidés avec ses 4 Go de RAM. Je suppose que le jeu sortira aussi sur Switch 2, mais pour l’instant on sait juste que la console est prévue pour 2025, enfin c’est ce que disent les insiders.

En revanche, je me demande s’ils ont prévu de faire quelque chose pour la 5G. Alors, pour être honnête, refaire Blanc serait une tannée. Refaire Blanc 2 un plaisir. Je suis pas un grand amateur des monstres de la 5G, même si le gros problème c’est surtout que je suis infoutu de faire une équipe avec seulement 150 monstres disponibles (déjà que je n’y arrive pas à 400). Mais j’aimerais bien quand même revivre l’histoire de N, c’est peut-être le meilleur scénario qu’ils aient fait pour un Pokémon. Peut-être sortiront ils le remake d’un chapeau surprise fait par ILCA (ça va encore râler si c’est le cas) pour la fin d’année.

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Instant Souvenir : Tinykin

Je pense qu’on a tous vu le film « Chéri, j’ai rétréci les gosses ». Et bah dans Tinykin, c’est un peu ça. Vous vous retrouvez à la taille d’un insecte et vous devez trouver de quoi rentrer chez vous avec les différents éléments disponibles dans la maison.

Nom : Tinykin
Développeur : Slashteam (France)
Éditeur : tinyBuild (États-Unis)
Date de sortie : 30 août 2022
Support : PC, One, Series S/X, PS4, PS5, Switch

Et oui, cocorico, c’est un jeu français ! Bon pour être honnête, j’ai attendu un bon moment avant qu’il soit en solde. J’ai fini par le prendre à 12.50€ sur le PSN. Encore une fois, c’est un jeu que j’ai découvert grâce à Bibi300, du coup je l’avais mis dans ma liste de souhaits en attendant une réduction. Et c’est finalement arrivé pendant le Black Friday. À la base je voulais le lancer après avoir fini Yooka Laylee and the Impossible Lair mais vu que je suis toujours pas foutu de finir le stage final, je suis passé à autre chose.

Surtout que c’est un jeu feel good. Mais commençons par le scénario. Vous incarnez Milodane qui après une expérience plus ou moins réussi se retrouve sur la planète Terre dans une maison colonisée par les insectes. Son but va être de réunir différents éléments dans les différentes pièces de la maison, sachant qu’on ne vous les donnera qu’après avoir réussi certains objectifs, généralement ramener des objets à un endroit précis.

Et pour ça, vous allez être aidé des créatures qui donnent leur nom au jeu : les Tinykin. Il y en a de plusieurs couleurs, chacun ayant une fonction différentes : transporter des objets, s’agripper les uns les autres pour former une échelles, etc. Comme je le disais tantôt, vous êtes tout petit, alors forcément une table devient soudainement un objet très grand. Et vous pouvez aller jusqu’au plafond de chaque pièce. Alors bien sûr, si vous tombez de trop haut, vous mourrez (et d’ailleurs il vaut mieux parfois mourir que de se retaper toute la grimpette), mais vous avez la possibilité de planer grâce à des bulles. Sachant que vous avez la possibilité d’augmenter votre nombre de bulles en récupérant suffisamment de pollens dans chaque monde. Bon le souci c’est que certains sont très bien caché, donc le 100%, c’est plus une torture qu’un plaisir.

Le monde est en 3D, mais les personnages sont tous en 2D comme s’ils étaient dessinés. N’hésitez pas à parler à tous les personnages que vous croisez, il y a un nombre incroyable de références dans le jeu, souvent assez drôles. Il n’y a pas de doublage, mais des cris à la Banjo Kazooie. La musique se fait discrète, mais n’est pas mauvaise pour autant, mais ce n’est pas sûr qu’on la retienne. Pour faire le jeu au 3/4 des trophées, j’ai mis un peu moins de 8 heures, sachant que j’ai à chaque fois chaque monde d’une traite.

Je regardais sur Steam, le jeu est actuellement à 9.80€ en solde. À voir su votre plateforme favorite, mais pour 10€, ça vaut le coup, ça ne prend pas la tête et ça permet de se changer un peu les idées.

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Instant Souvenir : Elden Ring

Sur mon cheval je contemple cette terre désolée, cherchant avec inquiétude quels dangers me guette. Quand un dragon sort de nul part et m’éjecte dans le vide avec mes runes.

Nom : Elden Ring
Développeur : FromSoftware (Japon)
Éditeur : Bandai Nanco (Japon)
Date de sortie : 25 février 2022
Support : PC, PS4, PS5, One et Series

Je m’étais lancé dans Dark Soul III à la sortie d’Elden Ring, qui fut ma première rencontre avec le souls-like. Oh j’en avais bien bavé, mais pour finir j’avais quand même passé un bon moment et j’attendais qu’Elden Ring baisse de prix pour le prendre. Bon le saligaud n’a jamais vraiment baissé le prix, et j’ai fini par craqué à 36€ en solde en juillet. Même si je sais qu’un DLC va arriver, vu la souffrance que j’ai eu dans celui de DS3, je peux m’en passer. Mais bon, je l’attendais ce jeu.

Comme d’habitude avec les jeux FromSoftware, le scénario est toujours écrit en pointillé, mais l’Entre-terre est en proie à la destruction après la disparition de la reine Marika et que le cercle d’Elden se soit brisés et que les fragments ont rendu les enfants de Marika complètement cinglés. Vous êtes un Sans-éclat et votre but est de calmer tout le monde et de devenir le nouveau seigneur d’Elden. Bref, vous êtes là pour casser des bouches. Et vous faire casser la gueule.

Bizarrement, ceux qui vont vous faire souffrir le plus n’est pas forcément ce que vous croyez. Alors évidemment les bosses restent des challenges (même si j’ai battu la plupart en moins de 3 tentatives), surtout une certaine dame au fin fond d’un arbre, mais lors des combats de bosses, vous allez généralement vous buffer, appeler des esprits pour vous aider qui vous faciliteront bien la vie. En fait les mobs et les chutes auront nettement plus souvent raison de vous. Surtout si vous avez le malheur de vous aventurer dans des zones où vous n’avez pas du tout le niveau. Ce qui peut arriver très facilement, surtout avec les nombreux pièges que compte le jeu.

Le monde est vaste, très vaste. Avec des zones cachées dans tous les coins. Des grottes, des catacombes, des donjons. Le problème c’est qu’on retrouve le même souci qu’avec le dernier Pokémon, on peut aller partout, mais si on n’a pas le niveau, on morfle. Après il y a des barrières qui vous empêcheront d’aller plus loin sans avoir fait certains trucs. Mais vous pouvez vous retrouvez très vite dans des zones très dangereuses comme Caelid ou pire les Tertres Draconiques qui sont à l’est de la zone de départ. Bien sûr tout explorer vous donnera de quoi gagner des niveaux pour vous faciliter la chose dans les zones les plus difficiles. À noter que vous avez quand même Torrent votre fidèle destrier pour vous déplacer (et qui peut aussi faire un double saut). Mais il ne pourra pas vous accompagner partout. Et parfois on finit d’oublier qu’on l’a quand on sort d’un donjon.

On reste dans la lignée de ce qu’il avait dans DS3, 8 caractéristiques à monter, une classe de départ, des magies, des armes et des armures à récupérer. Après je reconnais que j’ai fait une erreur, j’ai cherché un build pour faire le jeu qui m’a bien facilité la chose. Et je dois dire que le jeu a changé pour moi quand j’ai récupéré l’Éclair de Gransax. Parce que pouvoir flinguer les mobs de loin c’est pas un luxe dans le jeu, mais j’étais au Nagakiba au corps à corps. Et un peu de magie électrique par dessus. En plus de ça, quand j’avais un peu de runes (l’équivalent des souls) j’allais farmer pour gagner mon niveau et ne pas les perdre (ce qui ne m’a pas empêché d’aller voir certains bosses en oubliant de prendre mon niveau). Du coup j’étais niveau 189 quand j’ai affronté le dernier boss. Je suis clairement trop haut (visiblement c’est dans les 150), mais j’en ai bavé quand même. À noter que vous avez quand même la possibilité de redistribuer vos points après avoir battu un certain boss, et un qui arrive très tôt, mais pas à l’infini.

Maintenant parlons des sujets qui fâchent. Il y a 165 bosses dans le jeu, mais il y a énormément de doublons, même sur les bosses principaux (on affronte une forme hollow puis le vrai plus tard). Les grottes et les catacombes sont toutes basées sur le même modèle. Les ennemis volant sont une plaie à gérer, même s’ils sont fragiles, bon courage pour les toucher. On a la capacité de sauter, mais alors c’est pas précis (surtout une certaine zone pour avoir l’une des fins) et on a vite fait de mourir sur une chute sans savoir pourquoi. Les quêtes annexes avec des fins alternatives difficilement trouvables sans avoir la solution sous yeux. Et la fin qui se finit sur un boss rush dans une zone qui n’a pas grand chose à nous offrir.

Il y a un truc que j’avais déjà évoqué quand j’avais parlé de DS3, il y a des musiques sympathiques, mais on a clairement pas la tête à les écouter, parce qu’en combat de boss, tu penses surtout à comment éviter de te faire tuer. J’ai fait le jeu sur PS4, et j’avais vraiment peur des temps de chargements, mais c’est largement supportable, une quinzaine de secondes tout au plus. Par contre ça va avoir tendance à laguer par moment quand il y a trop d’ennemis. Et le jeu a une bonne esthétique, et c’est largement suffisant si ça permet au jeu de ne pas trop laguer. Pour la durée de vie, j’ai fini le jeu en faisant 90% des choses en une centaine d’heures. Il est d’ailleurs possible de platiner le jeu en une seule partie en faisant une copie de la sauvegarde de jeu après avoir battu le boss final, ça reste sympa pour ceux qui aiment les trophées.

Le jeu n’est pas exempt de défauts, aucun ne l’est. Mais clairement je ne regrette pas les 100 heures que j’ai passé dessus. Je regrette que le jeu se soit fini, me laissant comme un vide. Le truc c’est que j’ai fait le jeu, je l’ai platiné, mais j’ai pas de raisons de le relancer avant l’arrivée du DLC. (Dixit le gars qui va probablement relancer le jeu pour essayer quelques armes.) Il est plus accessibles que ses ainés. Après est-ce qu’il ne faut pas attendre une version GOTY, ça c’est une autre question.

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Instant Souvenir : Spyro Reignited Trilogy

Comme le disait feu Johnny : « allumez le feu ». Bon par contre si vous êtes un dragon, ça peut faire quelques dégâts.

Nom : Spyro the Dragon
Développeur : Insomniac Games (États-Unis) pour les originaux et Games for Bob (États-Unis) pour le remake.
Éditeur : Actvision (États-Unis)
Date de sortie : de 1998 à 2000 pour les originaux et 13 novembre 2018 pour le remake
Support : originellement sur PS1, ensuite PS4, One, Switch et PC

La vache, cette présentation à rallonge. Bon pour le coup, je vais parler de 3 jeux d’un coup. Enfin ils sont pas bien longs (enfin ça reste relatif, il y en a pour une trentaine d’heures pour les 3 platines). Pour être honnête, j’ai pas fait les jeux sur PS1. Je suis même pas sûr de les avoir vus en boîte sur PS1 un jour. La trilogie ne faisait pas parti de mes priorités, je l’avais vu à 12€ en occasion à Leclerc mais je ne l’avais pas pris, j’ai fini par le trouver à 5€ en brocante. J’ai commencé le jeu après Sleeping Dogs, parce qu’il fallait bien jouer à quelque chose. J’ai fini par faire les 3 quasiment à la suite (bon, j’ai commencé Elden Ring entre temps).

Comme vous vous en doutez, vous incarnez un dragon du nom de Spyro qui peut bien évidemment cramer tout ce qui passe à sa portée. Ou bien foncer dans les ennemis. Et il faudra bien sûr s’adapter aux adversaires. Alors bien sûr, il y a aussi des pouvoirs qui peuvent être obtenus pendant un temps pour encore plus de dégâts. Et vous avez aussi la possibilité d’incarner d’autres personnages dans le 3. Après ça reste un jeu de plateformes, donc il va falloir quelques sauts. Et autant dire que certains sauts vous feront péter un câble tellement ils sont durs. Pour l’histoire, n’attendez rien de spécial, ils s’agit tantôt de sauver de sauver les dragons, tantôt un monde lointain et enfin les œufs de dragons.

Je parlais un peu du gameplay, mais malheureusement le jeu n’échappe pas à la maladie des jeux 3D. La caméra qui vous jouera un paquet de tours. Et donc parfois vous allez cracher du feu en espérant toucher vos ennemis. Après il y a les phases de vols. Il paraît que c’était une horreur sur l’original, ça va sur le remake. Par contre il y a des missions, c’est à péter un câble. Heureusement, le fait que Sparx puisse vous indiquer où se trouve les pierres précieuses que vous n’avez pas trouvé, c’est pas un luxe, surtout dans la quête du 100%. Et aussi parfois c’est un peu compliqué de savoir ce qu’il faut faire, on se croirait dans un jeu From Software (oui, oui, je fais Elden Ring avec une soluce).

Les jeux ont bien été remakés, surtout quand on pense à quoi ressemblaient les originaux. Il y a un doublage français, ce qui n’est pas un luxe. Sachant que pour les sous-titres, il faut faire la MAJ. Bon après comme d’habitude il y a des voix qu’on entend plusieurs fois, on ne peut pas y faire grand chose. Pour la durée de vie, comme je le disais tantôt, j’ai mis une trentaine d’heures pour faire les 3 platines. Heureusement que le dernier ne demandait pas le 100%, sinon je l’aurais pas fait. Ah par contre une chose. Les temps de chargements, c’est une horreur. Une minute pour charger un monde là où Elden Ring met 15 secondes pour un monde ouvert, c’est pas possible.

Le remake ne doit plus coter grand chose aujourd’hui et il est multi plateformes, donc c’est pas trop compliqué à dégoter. Le jeu n’est pas si difficile que ça, des enfants peuvent probablement y jouer facilement. Après ce n’est pas sûr qu’ils veulent jouer à ça…

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Instant Souvenir : Earth Defense Force 5

EDF ! EDF ! EDF ! C’est l’heure d’écraser des fourmis, pulvériser des grenouilles et se faire quelques aliens. De toutes façons on est le seul à avoir assez de vie pour le faire.

Nom : Earth Defense Force 5
Développeur : Sandlot (Japon)
Éditeur : D3 Plubisher (Japon)
Support : PS4 et PC
Date de sortie : 11 décembre 2018 sur PS4, 11 juillet 2019 sur PC

Alors là, je sors vraiment un jeu que personne ne connaît. Et à vrai dire, moi non plus je ne le connaissais pas avant que Sephyross le montre sur l’un de ses streams. Bon, après je pensais pas le faire un jour, puis je l’ai trouvé en solde à 10€ à Leclerc. Même si je ne l’ai lancé qu’à la fin de l’année dernière quand il a commencé à diffuser le 6 (qui d’ailleurs se fait toujours attendre dans nos contrées).

Le scénario c’est que des aliens ont envahi la terre et que des insectes géants ont commencé à apparaître à côté des aliens. Bon, c’est bidon, mais on est là pour massacrer tout ce qui bouge. Il y a 4 classes avec des armes différentes, bon personnellement je n’ai essayé que le ranger, la classe de bases, et je n’utilisais que le fusil mitrailleur, le fusil à pompe et le sniper selon les missions. Dans chaque mission il y a des caisses à ramasser, il y en a pour récupérer de la vie, et il y en a qui vous donne de l’armure et des armes à la fin de la mission. Et bien sûr l’idée est de récupérer des armes toujours plus puissantes. Bien sûr selon la difficulté de la mission, vous aurez des armes plus ou moins puissantes, pondérées aussi par votre progression dans les 110 missions.

À vrai dire, le jeu est surtout orienté en multi avec 3 autres joueurs, mais bon comme je n’ai toujours pas le PSN. Après le jeu se fait quand même en solo, les missions ne sont pas si longues que ça, entre 5 et 15 minutes. Mais bon, comme il y en a 110, il faut quand même plus de 25 heures pour tout finir. Il n’y a pas tellement besoin de farmer les armes, même si certaines missions s’y prêtent bien. Alors par contre on va parler du sujet qui fâche. Le jeu est moche, bon, pas autant que Violemment Éclaté, par contre par moment il rame autant quand il y a vraiment beaucoup d’ennemis à l’écran. Par contre vous pouvez vous amuser à exploser les bâtiments, c’est assez jouissif. Et pour la musique, en dehors de l’écran titre il y en a pas. (Edith : en fait si…) Vous avez juste le bruit des monstres et de vos coéquipiers qui meurent comme des merdes. Oui, il n’est pas rare que vous soyez le seul survivant. À noter que le jeu est en anglais et qu’il n’y a pas de sous-titres, alors c’est un peu chiant pour comprendre l’histoire si vous avez comme moi parfois du mal à comprendre quand quelqu’un parle.

Le souci du jeu, c’est qu’il baisse rarement de prix, et j’ai vraiment eu du pot de le trouver sur PS4, le 4.1 a l’air plus simple à trouver, du moins de ce j’ai vu sur Vinted. Après c’est un peu à faire entre ami, même s’il y a un mode écran splité, on oublierait presque que cette option existait fut un temps. Le 6 va bien finir par arriver, c’est peut-être mieux de l’attendre.

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Instant Souvenir : Sleeping Dogs

Les chiens dorment, la police passe. Bon, il faudra quand même faire votre boulot, même si ça implique d’écraser deux ou trois passants en chemin.

Nom : Sleeping Dogs
Développeur : United Front Game (Canada), Square Enix London Studio (Royaume-Uni)
Éditeur : Square Enix (Japon)
Date de sortie : 17 août 2012 sur PS3 et 360, 10 octobre 2014 sur PS4 et One

Je crois que c’est le premier GTA-like dont je parle, il faudra un jour que je fasse un article sur GTA Vice City ou Saint Row, mais ça attendra. Pour être honnête, j’étais complètement passé à côté jusqu’à ce que Bibi300 en fasse une vidéo pour les 10 ans. J’ai fini par le trouver pour une quinzaine d’euros dans un magasin d’occasion de la ville d’à côté. Bon, j’ai les DLC mais je suis pas sûr que je les ferai un jour. J’ai déjà fini le jeu, c’est déjà bien.

C’est l’histoire de Wei Shen, un policier qui doit s’infiltrer au sein de la triade Sun On Yee. Et vous l’aurez peut-être compris au vu des noms, ça se passe à Hong Kong. Bon, vu que c’est un GTA-like, on a vite fait de jouer au gangster. Mais vous êtes flic et aurez aussi du boulot de ce côté là avec des affaires à résoudre ou des trafics de drogues à démanteler. Sans oublier les événements que vous trouverez en ville, et il y a des choses à faire. Par contre c’est vite très répétitif. Mais mine de rien, le scénario est bon, avec ce côté qui rappelle que même si ce sont des gangsters, ça reste aussi des humains.

En revanche, même si on a un bon paquet de gun fights (bon par contre le pistolet mitrailleur c’est de la merde), une bonne partie du jeu repose sur votre capacité à faire parler les poings de Wei. Au début, je galérais vraiment, mais au fur et à mesure que l’on débloque des compétences, ça devient rapidement autre chose. Sachant qu’il y a des ennemis différents qui demande d’utiliser des techniques différentes (bon, souvent, on se contente de contrer avant de contre-attaquer). Et il y a la possibilité de se débarrasser de vos ennemis en utilisant des éléments du décor, ce qui donne d’ailleurs parfois des morts assez violentes. En parlant de violence, ça n’y va pas à moitié, éloignez les enfants…

Alors j’ai fait la version PS4, donc forcément la qualité graphique était plus qu’acceptable. Bon par contre le jeu a planté un paquet de fois en essayant de charger ma partie. D’ailleurs faites attention aux sauvegardes automatiques, parce qu’elles ne se déclenchent pas quand vous récupérer un élément du monde ouvert, il faut aller dormir pour que ça sauvegarde. Oui, je l’ai mal d’avoir dû refaire un truc. Pour la bande son, Hong Kong oblige, on va avoir un mélange d’anglais et de cantonais (?), ce qui n’est pas plus mal pour se plonger dans l’ambiance. On a du Queen sur Sagittarus dans les radios, j’aurais dû regarder avant, je cherchais toujours la fréquence. Pour la durée de vie, ça dépend de ce que vous voulez faire, en ligne droite ça doit pouvoir se faire en une quinzaine d’heures, dix de plus pour faire tout le reste.

Bon, vu que GTA VI n’est pas prêt de sortir et que Saint Row est mort, si vous voulez un GTA like, vous aurez de quoi vous amuser. Je sais pas s’il est difficile à trouver, mais en solde sur le PSN il doit être à 10 balles sur le PSN, ça vaut largement le coût.

Publié dans Jeux vidéo

Instant Souvenir : Stranger of Paradise : Final Fantasy Origin

Il m’arrive parfois de me sentir étranger à ce monde. Mais bon, je suppose que mes états d’âmes n’ont rien à voir avec le jeu.

Nom : Stranger of Paradise : Final Fantasy Origin
Développeur : Team Ninja (Japon)
Éditeur : Square Enix (Japon)
Date de sortie : 18 mars 2022
Support : PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, PC

J’aurais pu le faire en Instant Critique, je le fais en souvenir, en soit, il n’y a pas tellement de différences. Même si le jeu est sorti il y a moins d’un an. Ce jeu fait parti de ceux qui ont été snobés pour x ou y raisons, je l’ai trouvé à 20€ à Micromania en début d’année, et je l’ai lancé de suite. J’en avais entendu du bien, mais c’est tout.

Alors on va être clair, le scénario du jeu, il est nul. Ou plutôt je ne ne l’ai pas compris. On est censé contrôler les guerriers de la lumières qui doivent restaurer l’éclat des cristaux du vent, du feu, de la terre et de l’eau. Le scénario de base du premier Final Fantasy. Bon, à partir d’un moment ça part littéralement en couille. Après la fin je m’en doutais un peu, mais elle est quand même bien. Le jeu est découpé en mission, des principales et des secondaires, sachant que ces dernières permettent d’avoir de l’équipement de meilleurs qualités et des classes supplémentaires pour les assists.

Enfin ce qui compte dans le jeu, c’est de foutre des mandales aux monstres. Et on va pas se le cacher, en normal, le jeu est dur. Ou plutôt je ne suis pas foutu de gérer la parade. Parce qu’il est possible d’encaisser les coups ennemis pour les convertir en MP ou pour les renvoyer, mais faut appuyer sur rond au bon moment, et c’est chiant. Par contre en facile, c’est vraiment trop facile, les bosses se font laver sans effort. Et puis il y a le système des jobs. Avant 3 niveaux différents : basique, supérieur et avancé. Sachant qu’on débloque les jobs des niveaux supérieurs en jouant avec ceux des niveaux inférieurs. Le truc c’est que j’ai fini le jeu sans quasiment utiliser les avancés, faut dire qu’il y en a beaucoup à monter. Et on en trouve même dans le post game (qui seront d’ailleurs bien pratique pour le platine). Mais certains sont vraiment dévastateurs, le maraudeur qui met des malus avec son attaque chargée, le lancier qui permet de balancer sa lance, etc. Bon après il y en a des moins bon, mais faut quand même jouer avec. Mais le jeu est vraiment jouissif à jouer.

J’ai parlé de l’équipement, il faut savoir que les monstres donnent des équipements en abondance et qu’on passe son temps à en changer, l’avantage c’est que le jeu le fait tout seul. Bon, le revers c’est que même si vous avez un équipement 5 étoiles, s’il n’a pas le niveau, vous ne pourrez pas l’utiliser, à moins de claquer des cristaux, et comme ils sont rares, on va pas se faire chier avec ça. Après il est possible de les améliorer, mais bon malheureusement à part si ce sont des très hauts niveaux, le jeu n’en vaut clairement pas la chandelle. J’ai vu des gens faire des builds assez dingues, mais ça me dépasse un peu, et puis il y a un côté aléatoire sur ce que l’on récupère.

Le jeu n’est pas vraiment beau, on va pas se le cacher, mais au moins il ne rame pas (si vous voyez de qui je parle), et les temps de chargements sont relativement courts, ça fait du bien quand on passe son temps à mourir en boucle. Après ils ont vraiment essayé de faire plein d’environnements différents, avec leur propre mécanique. Pour la musique, il y a pas mal de reprise de thèmes des Final Fantasy, ça fait toujours plaisir à écouter. Pour la durée de vie, j’ai eu le platine en une trentaine d’heures, en ligne droite en facile, il faut 20 heures je pense.

Quand j’ai acheté le jeu, quelqu’un m’a dit que le jeu finirait probablement un jour dans le PS+, et c’est vrai que c’est possible. Après le jeu se trouve pour pas cher, il est sympa pour un action RPG, mais bon je suppose que l’on a tous une montagne de jeux à faire.