Vous qui lancez ce jeu, abandonnez tout espoir d’aller vous coucher tôt. Mais bon au moins vous ne perdrez pas d’argent au casino.
Nom : Balatro
Développeur : LocalThunk (Canada)
Éditeur : Playstack (Angleterre)
Date de sortie : 20 février 2024
Support : PC, PS4, PS5, One, Series, Switch
Dire que ce jeu est fait par une seule personne. Il suffit parfois d’avoir la bonne idée, et pouf, un million de ventes ! Je pense que lui-même ne s’attendait pas à un tel succès.
Le principe de Balatro est relativement simple. Vous avez des cartes et vous devez faire des combinaisons de poker pour marquer des points. Vous devez atteindre un certain score pour pouvoir passer à la manche suivante. Bien sûr le nombre de points demandé augmente avec le temps et à intervalle régulier vous jouez avec une condition plus ou moins encombrante (les piques ne comptent plus, deux cartes sont défaussées après chaque main jouée, etc.). Évidemment, si à la base on vous demande 300 points, à la fin ce n’est pas moins de 100000 points qu’il faudra faire. Et autant dire que ce n’est pas avec des mains à 150 que vous allez y arriver.
À chaque fois que vous jouez une main, la valeur d’accord est ajoutée aux jetons multiplié par un nombre dépendant de la main jouée. Bien sûr, un carré rapportera plus qu’une paire (quoique, il est possible d’augmenter les bonus d’une main donnée, donc il peut parfois être plus rentable de jouer une paire qu’un brelan). Et puis vient les jokers. Ceci vont ajouter soit des points, soit améliorer le multiplicateur sous certaines conditions : une couleur de carte, un type de main, la valeur de la cartes, etc. Une fois la main jouée, tout ce beau monde va se déclencher jusqu’à provoquer des scores complètement fous. Du moins si vous trouvez la bonne synergie. (Un joker qui transforme toutes les cartes en figures et un autre qui donne +5 au multiplicateur par carte figure, ça fait quelques dégâts. Tant que vous ne tombez pas sur la blinde qui cache toutes les cartes figures.)
Si à la base vous avez les 52 cartes d’un jeu de base, vous allez très vite pouvoir ajouter ou modifier les cartes de votre jeu. Le but était évidemment de pouvoir plus facilement faire certaines mains. Il est évident qu’il est plus facile de faire une couleur si vous avez 20 carreaux dans votre jeu. Après chaque blinde, vous avez la possibilité d’acheter des jokers plus ou moins rares (sachant que des formes alternatives des jokers donnent des bonus supplémentaires). Vous pouvez aussi acheter des cartes de tarots qui pourront modifier le jeu, des cartes planètes pour augmenter telle ou telle main, des coupons qui offriront des bonus permanents et bien sûr des cartes à mettre dans votre jeu. Évidemment, d’une partie à l’autre vous ne jouerez pas de la même façon, et il m’a fallu 12 heures pour gagner ma première partie.
Le jeu est décrit comme un rogue-lite, mais bizarrement, j’aurais plus dit rogue-like. Alors bien sûr, plus vous jouez plus vous allez débloquer des jokers et des jeux, mais au début de chaque partie, ça sera toujours plus ou moins la même base si vous prenez le même jeu. Mais quoiqu’il en soit, aucune partie ne sera comme une autre. Et c’est peut-être ça qui rend le jeu aussi addictif.
Alors le jeu est simple graphiquement, il n’y a pas grand chose à y attendre. Rien de spécial non plus côté musique, si ce n’est ces bruits quand vous faites des combinaisons et que les points s’enchaînent qui font bien plaisir à entendre. Pour la durée de vie, difficile à dire. Une partie peut durer 1 minutes comme 20 minutes, il existe un mode infini, mais je pense que ça part très vite en couille sur les valeurs demandées. Une partie s’achève de base quand vous battez la 8e blinde boss.
Évidement le jeu est bon, maintenant on peut pas nier son côté addictif qui peut être dangereux pour certains. Mais ça peut être un bon jeu à faire dans le train (j’ai pas testé la version Switch ceci dit). Après le jeu est à 14€, même à plein tarif il ne reste pas cher.